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PTZ 2025 : un booster pour l'immobilier neuf
Publié le 08 Avril 2025

PTZ 2025 : un booster pour l'immobilier neuf

Depuis le 1er avril, le Prêt à Taux Zéro (PTZ) 2025 est en vigueur, apportant des changements significatifs pour ceux qui souhaitent devenir propriétaires. Ce dispositif a pour objectif principal de rendre l'achat de biens immobiliers neufs plus accessible sur l'ensemble du territoire français, tout en stimulant la construction résidentielle neuve. Un accès élargi à l'immobilier neuf Le PTZ 2025 n'est plus restreint aux grandes agglomérations. Désormais, tous les logements neufs, qu'ils soient individuels ou collectifs, sont éligibles à ce prêt sans intérêt, et ce, même dans les zones rurales. Ce changement permet aux ménages de toutes les régions, y compris celles où la demande était auparavant jugée insuffisante, de bénéficier de cette aide. Maintien des conditions pour l'ancien et le social L'achat de logements anciens en zones moins tendues reste soutenu par le PTZ, à condition d'y effectuer des travaux représentant au moins un quart du coût total. Les performances énergétiques sont également un critère essentiel à respecter. Les locataires du parc social continuent de bénéficier du PTZ pour l'acquisition de leur logement selon les modalités existantes, ce qui encourage la rénovation énergétique des bâtiments. De plus, les logements en bail réel solidaire et les logements sociaux restent éligibles. Un autre avantage pour les ménages modestes : ceux bénéficiant du PTZ peuvent désormais accéder à MaPrimeRénov’ avec un plafond de prise en charge des travaux relevé à 90 %. Révision des quotités de financement Le décret récent a précisé les nouvelles proportions finançables par le PTZ pour l'achat de logements neufs : Logements collectifs : les quotités demeurent entre 20 % et 50 %, selon les revenus et le coût total. Maisons individuelles : nouveauté 2025, avec des quotités de 10 % à 30 %, en fonction des ressources et de la localisation. Ces ajustements permettent une flexibilité accrue pour les acheteurs, en tenant compte de leur situation financière et de leur emplacement géographique. Exemples concrets de gains financiers Les avantages du PTZ 2025 se traduisent par des économies notables. Par exemple : Un couple à Granville avec 3 000 € de revenus mensuels acquiert un appartement à 150 000 €. Grâce à un PTZ couvrant 40 % du prix, leur mensualité diminue de 125 € par mois. Un jeune actif à Albi, au SMIC, achète une maison à 120 000 €. Un PTZ de 33 000 € réduit sa mensualité de 80 € par mois. Une famille à Narbonne, avec 3 200 € de revenus mensuels, achète un T3 à 190 000 €. Un PTZ de 76 000 € entraîne une économie mensuelle de 100 €. Ces exemples illustrent comment le PTZ 2025 contribue à rendre l'accession à la propriété plus abordable et à dynamiser la construction immobilière en France. Selon Valérie Létard, ministre chargée du Logement, ce dispositif est essentiel pour encourager la construction de milliers de logements supplémentaires et soutenir chaque Français dans son projet de devenir propriétaire.

Termites : les zones où ils se cachent le plus
Publié le 23 Mai 2025

Termites : les zones où ils se cachent le plus

Les termites sont un véritable fléau pour les structures en bois, ce qui en fait une menace redoutable pour les habitations. Ignorer leur présence peut entraîner des dommages graves, d'où l'importance d'une détection rapide. Voici un guide pour comprendre où les termites sont susceptibles de se cacher et comment les repérer. Comprendre les termites et leurs habitudes Surnommés fourmis blanches, ces insectes xylophages sont friands de cellulose, qu'ils trouvent dans le bois, les feuilles mortes et autres matériaux similaires. Les termites vivent en colonies structurées comprenant des castes comme les ouvriers, les soldats et le couple royal. En France, ils sont particulièrement présents dans plus de 50 départements. Les dégâts causés par les termites Principalement terrestres, les termites construisent leurs nids sous terre et atteignent les structures en bois pour se nourrir. Leurs tunnels, invisibles à l'œil nu, peuvent causer un affaiblissement critique des charpentes, poutres et planchers. Dans les cas extrêmes, cela peut conduire à un effondrement partiel ou total de l'édifice. Régions à risque en France Zones déjà contaminées : Aude, Aveyron, Bouches-du-Rhône, Charente, Charente-Maritime, Dordogne, Corse-du-Sud, Haute-Corse, Gard, Haute-Garonne, Gers, Gironde, Hérault, Landes, Lot, Lot-et-Garonne, Hautes-Pyrénées, Paris, Tarn, Tarn-et-Garonne, Vendée, Hauts-de-Seine, Martinique, Guyane et La Réunion. Zones potentiellement à risque : Alpes-Maritimes, Ariège, Cher, Corrèze, Drôme, Ille-et-Vilaine, Indre, Indre-et-Loire, Isère, Loir-et-Cher, Loire-Atlantique, Maine-et-Loire, Morbihan, Pas-de-Calais, Pyrénées-Atlantiques, Pyrénées-Orientales, Rhône, Sarthe, Seine-Maritime, Yvelines, Deux-Sèvres, Var, Vaucluse, Vienne, Essonne, Seine-Saint-Denis, Val-de-Marne, Val-d'Oise et Guadeloupe. Indices de présence des termites Les termites sont difficiles à détecter. Ils échappent souvent à l'observation directe car ils se déplacent à travers des tunnels. Cependant, quelques signes peuvent trahir leur présence : bois qui sonne creux, fissures, portes et fenêtres qui ferment mal, et traces suspectes de terre ou de déjections. Dans certains cas, des cordonnets en surface indiquent leur passage. Procédure en cas de suspicion de termites Un diagnostic professionnel est essentiel pour confirmer la présence de termites. Ce diagnostic identifie les zones infestées et aide à planifier les traitements nécessaires. Dans les régions identifiées comme contaminées, une déclaration à la mairie est obligatoire, et des mesures d'éradication doivent être mises en place. Solutions pour éliminer les termites Il est crucial de faire appel à des experts pour traiter une infestation. Les méthodes incluent des appâts empoisonnés et des barrières chimiques pour empêcher les termites d'accéder à la maison. Des solutions préventives comme des barrières physiques peuvent également être installées lors de la construction ou de la rénovation. Prévention contre les termites La vigilance est de mise pour éviter une réinfestation. Assurez-vous que votre maison est bien entretenue pour éviter les fissures, minimisez l'humidité autour des fondations, éliminez le bois mort du jardin, stockez le bois de chauffage à l'écart de la maison, et préservez les fourmilières, qui sont des ennemies naturelles des termites.

Les coûts essentiels pour un diagnostic immobilier conforme
Publié le 17 Juin 2025

Les coûts essentiels pour un diagnostic immobilier conforme

Les diagnostics immobiliers nécessitent bien plus que l'utilisation d'outils tels que les télémètres et les sondes. Derrière chaque rapport, il y a un investissement en temps et en ressources pour assurer la fiabilité et la conformité des diagnostics. Le suivi rigoureux des certifications Les certifications sont essentielles dans ce métier. Chaque spécialité, qu'il s'agisse de la performance énergétique, de l'amiante ou du plomb, est soumise à une surveillance régulière par un organisme accrédité. Cette vérification se déroule tous les 12 à 18 mois et a pour but de s'assurer des compétences du diagnostiqueur, de l'état de son matériel, de la qualité de ses rapports, et de sa conformité avec les réglementations en vigueur. Les coûts liés à la conformité Cette surveillance n'est pas gratuite. Chaque audit, entretien et examen documentaire engendre des frais compris entre 500 € et 1500 € par domaine de compétence et par période de contrôle. À ces dépenses, il faut ajouter : le coût des équipements nécessaires les formations obligatoires pour se maintenir à jour les logiciels professionnels et leurs mises à jour les assurances de responsabilité civile professionnelle l'étalonnage régulier des outils utilisés Ces éléments expliquent pourquoi un diagnostic à bas prix peut masquer des compromis sur la qualité et la sécurité. Le véritable engagement derrière un diagnostic Il est crucial de reconnaître le travail invisible mais fondamental que nous accomplissons pour garantir des rapports précis et conformes aux normes. Ce que nous proposons dépasse de loin un simple document PDF ; c'est une promesse de qualité validée et contrôlée. En fin de compte, choisir un diagnostiqueur, c'est choisir un partenaire engagé dans la fiabilité et la conformité.

Loi Carrez ou loi Boutin qui prend en charge la mesure
Publié le 15 Juillet 2025

Loi Carrez ou loi Boutin qui prend en charge la mesure

Les différences essentielles entre la loi Carrez et la loi Boutin Dans le domaine immobilier, il existe deux législations importantes encadrant la prise de mesure des logements : la loi Carrez et la loi Boutin. Ces dispositifs s’adressent à des contextes distincts, que ce soit lors d’une vente ou d’une location, et n’impliquent pas les mêmes critères de surface. Comprendre leurs particularités est crucial pour éviter les erreurs lors de vos transactions immobilières. La loi Boutin : pour l’encadrement des locations Mise en œuvre en 2009 à la suite de la loi sur la mobilisation pour le logement, la loi Boutin a pour objectif principal de garantir une meilleure transparence pour les locataires. Elle impose de calculer la surface habitable d'un bien à louer, qui doit figurer sur le contrat de location. La surface habitable selon cette législation prend en compte l’ensemble des pièces principales d’un logement, c’est-à-dire les chambres, le séjour, la cuisine, la salle de bains ainsi que les combles aménagés. En revanche, elle ne prend pas en compte certains éléments comme les vérandas, caves, sous-sols, ni les épaisseurs des murs ou embrasures de portes et fenêtres. Un logement doit comprendre au minimum une pièce principale avec soit une surface de plancher d’au moins 9 mètres carrés et une hauteur sous plafond de 2,20 mètres, soit offrir un volume habitable d’au moins 20 mètres cubes. Ce mesurage est indispensable pour déterminer la valeur locative au mètre carré. La loi Carrez : pour la vente de lots en copropriété Instaurée en 1996, la loi Carrez s’adresse principalement aux acheteurs et vise à protéger leurs intérêts lors de l’acquisition de biens en copropriété. Elle impose de mentionner la surface privative du logement sur l’acte de vente. Le calcul selon la loi Carrez s’effectue en tenant compte de la hauteur minimale sous plafond de 1,80 mètre. Cela inclut non seulement les pièces principales mais également certains espaces comme les greniers, remises ou vérandas, même s’ils ne sont pas aménagés. A contrario, les terrasses, balcons et loggias sont exclus car il s’agit d’espaces ouverts. Grâce à cette transparence, l’acheteur connaît précisément la superficie privative réelle du logement qu’il souhaite acquérir. Qui réalise la mesure selon la loi Carrez ou la loi Boutin ? Quel que soit le contexte, recourir à un professionnel certifié pour réaliser le mesurage est vivement conseillé. Le diagnostiqueur immobilier est habilité pour effectuer ce type d’intervention. Grâce à ses compétences et à son matériel adapté, il garantit une conformité aux normes en vigueur et vous évite tout litige ultérieur. Pour plus de sécurité et d’exactitude, il est recommandé de solliciter un expert à proximité. Conclusion En résumé, la loi Carrez concerne la vente en copropriété et impose la mention de la superficie privative, tandis que la loi Boutin s’applique à la location et requiert l’indication de la surface habitable. Dans chaque cas, le recours à un diagnostiqueur professionnel garantit des mesures fiables et conformes à la réglementation.

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