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Les coûts essentiels pour un diagnostic immobilier conforme
Publié le 17 Juin 2025

Les coûts essentiels pour un diagnostic immobilier conforme

Les diagnostics immobiliers nécessitent bien plus que l'utilisation d'outils tels que les télémètres et les sondes. Derrière chaque rapport, il y a un investissement en temps et en ressources pour assurer la fiabilité et la conformité des diagnostics. Le suivi rigoureux des certifications Les certifications sont essentielles dans ce métier. Chaque spécialité, qu'il s'agisse de la performance énergétique, de l'amiante ou du plomb, est soumise à une surveillance régulière par un organisme accrédité. Cette vérification se déroule tous les 12 à 18 mois et a pour but de s'assurer des compétences du diagnostiqueur, de l'état de son matériel, de la qualité de ses rapports, et de sa conformité avec les réglementations en vigueur. Les coûts liés à la conformité Cette surveillance n'est pas gratuite. Chaque audit, entretien et examen documentaire engendre des frais compris entre 500 € et 1500 € par domaine de compétence et par période de contrôle. À ces dépenses, il faut ajouter : le coût des équipements nécessaires les formations obligatoires pour se maintenir à jour les logiciels professionnels et leurs mises à jour les assurances de responsabilité civile professionnelle l'étalonnage régulier des outils utilisés Ces éléments expliquent pourquoi un diagnostic à bas prix peut masquer des compromis sur la qualité et la sécurité. Le véritable engagement derrière un diagnostic Il est crucial de reconnaître le travail invisible mais fondamental que nous accomplissons pour garantir des rapports précis et conformes aux normes. Ce que nous proposons dépasse de loin un simple document PDF ; c'est une promesse de qualité validée et contrôlée. En fin de compte, choisir un diagnostiqueur, c'est choisir un partenaire engagé dans la fiabilité et la conformité.

Termites : les zones où ils se cachent le plus
Publié le 23 Mai 2025

Termites : les zones où ils se cachent le plus

Les termites sont un véritable fléau pour les structures en bois, ce qui en fait une menace redoutable pour les habitations. Ignorer leur présence peut entraîner des dommages graves, d'où l'importance d'une détection rapide. Voici un guide pour comprendre où les termites sont susceptibles de se cacher et comment les repérer. Comprendre les termites et leurs habitudes Surnommés fourmis blanches, ces insectes xylophages sont friands de cellulose, qu'ils trouvent dans le bois, les feuilles mortes et autres matériaux similaires. Les termites vivent en colonies structurées comprenant des castes comme les ouvriers, les soldats et le couple royal. En France, ils sont particulièrement présents dans plus de 50 départements. Les dégâts causés par les termites Principalement terrestres, les termites construisent leurs nids sous terre et atteignent les structures en bois pour se nourrir. Leurs tunnels, invisibles à l'œil nu, peuvent causer un affaiblissement critique des charpentes, poutres et planchers. Dans les cas extrêmes, cela peut conduire à un effondrement partiel ou total de l'édifice. Régions à risque en France Zones déjà contaminées : Aude, Aveyron, Bouches-du-Rhône, Charente, Charente-Maritime, Dordogne, Corse-du-Sud, Haute-Corse, Gard, Haute-Garonne, Gers, Gironde, Hérault, Landes, Lot, Lot-et-Garonne, Hautes-Pyrénées, Paris, Tarn, Tarn-et-Garonne, Vendée, Hauts-de-Seine, Martinique, Guyane et La Réunion. Zones potentiellement à risque : Alpes-Maritimes, Ariège, Cher, Corrèze, Drôme, Ille-et-Vilaine, Indre, Indre-et-Loire, Isère, Loir-et-Cher, Loire-Atlantique, Maine-et-Loire, Morbihan, Pas-de-Calais, Pyrénées-Atlantiques, Pyrénées-Orientales, Rhône, Sarthe, Seine-Maritime, Yvelines, Deux-Sèvres, Var, Vaucluse, Vienne, Essonne, Seine-Saint-Denis, Val-de-Marne, Val-d'Oise et Guadeloupe. Indices de présence des termites Les termites sont difficiles à détecter. Ils échappent souvent à l'observation directe car ils se déplacent à travers des tunnels. Cependant, quelques signes peuvent trahir leur présence : bois qui sonne creux, fissures, portes et fenêtres qui ferment mal, et traces suspectes de terre ou de déjections. Dans certains cas, des cordonnets en surface indiquent leur passage. Procédure en cas de suspicion de termites Un diagnostic professionnel est essentiel pour confirmer la présence de termites. Ce diagnostic identifie les zones infestées et aide à planifier les traitements nécessaires. Dans les régions identifiées comme contaminées, une déclaration à la mairie est obligatoire, et des mesures d'éradication doivent être mises en place. Solutions pour éliminer les termites Il est crucial de faire appel à des experts pour traiter une infestation. Les méthodes incluent des appâts empoisonnés et des barrières chimiques pour empêcher les termites d'accéder à la maison. Des solutions préventives comme des barrières physiques peuvent également être installées lors de la construction ou de la rénovation. Prévention contre les termites La vigilance est de mise pour éviter une réinfestation. Assurez-vous que votre maison est bien entretenue pour éviter les fissures, minimisez l'humidité autour des fondations, éliminez le bois mort du jardin, stockez le bois de chauffage à l'écart de la maison, et préservez les fourmilières, qui sont des ennemies naturelles des termites.

PTZ 2025 : un booster pour l'immobilier neuf
Publié le 08 Avril 2025

PTZ 2025 : un booster pour l'immobilier neuf

Depuis le 1er avril, le Prêt à Taux Zéro (PTZ) 2025 est en vigueur, apportant des changements significatifs pour ceux qui souhaitent devenir propriétaires. Ce dispositif a pour objectif principal de rendre l'achat de biens immobiliers neufs plus accessible sur l'ensemble du territoire français, tout en stimulant la construction résidentielle neuve. Un accès élargi à l'immobilier neuf Le PTZ 2025 n'est plus restreint aux grandes agglomérations. Désormais, tous les logements neufs, qu'ils soient individuels ou collectifs, sont éligibles à ce prêt sans intérêt, et ce, même dans les zones rurales. Ce changement permet aux ménages de toutes les régions, y compris celles où la demande était auparavant jugée insuffisante, de bénéficier de cette aide. Maintien des conditions pour l'ancien et le social L'achat de logements anciens en zones moins tendues reste soutenu par le PTZ, à condition d'y effectuer des travaux représentant au moins un quart du coût total. Les performances énergétiques sont également un critère essentiel à respecter. Les locataires du parc social continuent de bénéficier du PTZ pour l'acquisition de leur logement selon les modalités existantes, ce qui encourage la rénovation énergétique des bâtiments. De plus, les logements en bail réel solidaire et les logements sociaux restent éligibles. Un autre avantage pour les ménages modestes : ceux bénéficiant du PTZ peuvent désormais accéder à MaPrimeRénov’ avec un plafond de prise en charge des travaux relevé à 90 %. Révision des quotités de financement Le décret récent a précisé les nouvelles proportions finançables par le PTZ pour l'achat de logements neufs : Logements collectifs : les quotités demeurent entre 20 % et 50 %, selon les revenus et le coût total. Maisons individuelles : nouveauté 2025, avec des quotités de 10 % à 30 %, en fonction des ressources et de la localisation. Ces ajustements permettent une flexibilité accrue pour les acheteurs, en tenant compte de leur situation financière et de leur emplacement géographique. Exemples concrets de gains financiers Les avantages du PTZ 2025 se traduisent par des économies notables. Par exemple : Un couple à Granville avec 3 000 € de revenus mensuels acquiert un appartement à 150 000 €. Grâce à un PTZ couvrant 40 % du prix, leur mensualité diminue de 125 € par mois. Un jeune actif à Albi, au SMIC, achète une maison à 120 000 €. Un PTZ de 33 000 € réduit sa mensualité de 80 € par mois. Une famille à Narbonne, avec 3 200 € de revenus mensuels, achète un T3 à 190 000 €. Un PTZ de 76 000 € entraîne une économie mensuelle de 100 €. Ces exemples illustrent comment le PTZ 2025 contribue à rendre l'accession à la propriété plus abordable et à dynamiser la construction immobilière en France. Selon Valérie Létard, ministre chargée du Logement, ce dispositif est essentiel pour encourager la construction de milliers de logements supplémentaires et soutenir chaque Français dans son projet de devenir propriétaire.

Débroussaillement : préparer sa propriété pour l'hiver
Publié le 20 Février 2025

Débroussaillement : préparer sa propriété pour l'hiver

Alors que l'hiver approche, il est essentiel de s'assurer que votre propriété est prête pour la saison froide. Le débroussaillement est une étape cruciale pour minimiser les risques d'incendie, surtout dans les régions propices aux feux de végétation. Non seulement cela protège votre maison, mais cela facilite aussi l'intervention des services de secours. Pourquoi le débroussaillement est-il important ? En éliminant les végétaux autour des habitations, on crée une barrière de sécurité contre les incendies. Environ 90 % des habitations détruites lors de feux de forêt étaient sur des terrains mal entretenus. Le débroussaillement aide à protéger les vies humaines, les biens et la biodiversité environnante. Les exigences légales Les régions exposées aux incendies, comme les zones proches des forêts, sont soumises à des réglementations strictes. Les propriétaires doivent dégager une zone d'au moins 50 mètres autour de leurs constructions. Dans certains cas, cette distance peut être étendue à 100 mètres selon les décisions des autorités locales. Les voies privées doivent également être dégagées sur 10 mètres de chaque côté. Qui doit s'en occuper ? La responsabilité du débroussaillement incombe principalement au propriétaire. Cependant, si un locataire est contractuellement obligé, il peut s'en charger. Si le débroussaillement s'étend sur des terrains voisins, il est nécessaire d'en informer les voisins et de leur permettre de réaliser eux-mêmes ces travaux. Procédures et périodes recommandées Le débroussaillement doit être adapté aux conditions locales. Il consiste à réduire la végétation pour limiter les matériaux combustibles. Les travaux incluent la coupe de buissons, d'arbustes, et parfois d'arbres, de préférence en automne ou en hiver. Il est essentiel de maintenir les zones déjà dégagées en contrôlant la croissance des herbes et broussailles. Réduction significative de la végétation environnante. Entretien régulier pour maintenir une faible densité végétale. Élimination des déchets végétaux après les travaux. Les déchets verts peuvent être compostés ou déposés en déchetterie. Consultez votre mairie pour connaître les modalités locales de gestion de ces déchets. Conséquences du non-respect Ignorer ces obligations peut avoir de graves conséquences. Outre le risque accru d'incendie, des sanctions pénales et administratives peuvent s'appliquer. Les amendes peuvent atteindre 1 500 € pour une contravention, ou 50 €/m² pour des zones non entretenues. De plus, les assurances pourraient ne pas couvrir les dommages en cas d'incendie si le terrain est mal débroussaillé.

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